L’industrie musicale a connu un nouvel âge d’or en 2016 après 10 années de baisse des chiffres d’affaires. Le numérique tient une place centrale dans ce tournant considérable.
La consommation numérique de musique est littéralement à son paroxysme. Ce succès fulgurant s’explique en partie par l’engouement sans précédent des internautes pour le streaming dont le nombre d’adeptes ne cesse de croître… D’un autre côté, peut-être par nostalgie, le marché du vinyle se porte également à merveille.
En tout cas, la forte croissance de la consommation de musique numérique représente une manne financière colossale, surtout en comparaison aux revenus que génèrent les supports physiques. C’est une réalité bien connue depuis 2015 en particulier. L’année dernière, la progression du numérique dans l’industrie musicale se confirme nettement. Les chiffres d’affaires de 2016 ont ainsi augmenté de 600 millions d’euros par rapport à l’année précédente.
Quel est vraiment le visage de la consommation numérique de musique ?
On peut aisément établir ici une esquisse de ce à quoi ressemble le rôle que joue le numérique dans le domaine musical. La consommation numérique de musique comprend, dans la pratique, deux grandes tendances, à savoir les téléchargements et le streaming – il est à noter que les deux peuvent être gratuits ou payants. En tout cas, on estime que les revenus engrangés avec les streamings représentent 43 % du chiffre d’affaires de la consommation numérique ; notons également que le nombre d’utilisateurs payants grimpe en flèche depuis des lustres : il est passé de 8 millions en 2010 à 68 millions en 2015.
On sait qu’environ un Français sur trois utilise un service de streaming musical online, dont 18 % en abonnement payant. Quant à vous, faites-vous parties des adeptes du streaming ou bien du vinyle ? Votre avis nous intéresse !