Suite à un scandale de grande envergure lié aux épreuves du bac, 550.000 lycéens ont dû repasser leur examen. Et pour cause, une fuite des sujets sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux sont un support de communication qui permet presque de tout faire. Ainsi, en Algérie, ils ont été utilisés pour publier des sujets du bac. Près de 550 000 lycéens sur les 800 000 candidats de l’année en cours ont été concernés par cette situation. Ces jeunes ont donc dû repasser leur examen. Et ce n’est pas la seule mesure ayant été prise par le gouvernement algérien.
Algérie, Facebook et Twitter censurés !
Conscientes de l’ampleur de l’affaire, les autorités de l’Algérie ont pris la décision de bloquer temporairement Facebook et Twitter. En effet, les sujets en questions ont été diffusés sur ces plateformes. Pour éviter que la même situation ne se reproduise, le gouvernement algérien n’a donc trouvé aucune autre solution que de faire cela.
Du coup, des millions de personnes utilisant les réseaux sociaux ont vu leur compte bloqué pendant près d’une semaine. Et le comble est que même si l’autorité locale avait promis seulement une coupure des réseaux sociaux, l’accès aux moteurs de recherche comme Google était aussi paralysé. Cette situation a entraîné des divergences d’opinions dans le pays. Les autorités « ont opté pour la solution la plus simple », regrette l’expert en TIC Younes Grar. « S’ils s’y étaient pris à temps, ils auraient pu par exemple crypter les sujets et les imprimer dans chaque centre d’examen au lieu de les transporter depuis Alger vers les autres régions du pays », a-t-il expliqué à l’AFP.
Que pensez-vous de cette situation qui a touché l’Algérie ?