La semaine dernière, vous avez sûrement entendu parler de la tuerie de Sutherland Springs. Un ex soldat américain a cherché à tuer sa belle famille durant la messe dominicale. Voilà que la FBI met en cause Apple et ravive les tensions entre les deux entités.
Après l’attentat de San Bernardino, le FBI avait reproché à Apple de conserver des données sensibles. Le tueur de Sutherland Springs a été retrouvé mort avec son iPhone dans la poche et donc avec des données sensibles.
Apple prêt à collaborer pour la tuerie de Sutherland Springs
Pour rappeler brièvement les faits, le dimanche 5 novembre à 11h20 heure locale, un ex-militaire de l’US Army Devin Patrick Kelley ouvre le feu dans l’église de la ville durant la messe dominicale. La tuerie a fait 26 victimes dont des enfants. Après coup il a été révélé que le tueur visait sa belle famille à qui il avait envoyé des menaces de mort par SMS.
Afin d’accéder à ces informations, le FBI a du accéder à l’iPhone du coupable. Cela a engendré la plainte d’un des agents sur place reprochant à demi-mots l’inertie d’Apple. La firme a par ailleurs immédiatement répliqué en annonçant qu’il était impossible pour eux de débloquer le téléphone du tueur mais que la marque pouvait donner l’accès à l’iCloud du tueur. Cependant, la police n’a pas donné suite à cette proposition c’est ce que révèle Washington Post.
Ce n’est pas la première fois que le FBI et Apple s’en prennent l’un à l’autre. Lors de l’attentat de San Bernardino l’agence américaine avait dû recourir à une société israélienne et payer plus d’un millions de dollars pour débloquer l’iPhone 5C du terroriste. Outre le débat sur le port d’armes aux Etats-Unis, c’est bientôt le débat sur l’intimité des terroristes et autres auteurs d’actes meurtrier qui vont être mis en cause.