Il semblerait que les mesures de sécurité d’Apple pour ses iPhone ne soient pas infaillibles. En effet, dans le cadre d’une enquête, le FBI est parvenu à déverrouiller un iPhone 11 Pro grâce à un boîtier nommé GrayKey.
Les faits se sont déroulés aux Etats-Unis. Dans le cadre d’une enquête, le FBI souhaitait déverrouiller l’iPhone 11 Pro de Baris Alis Koch, soupçonné d’avoir aidé son frère à fuir les Etats-Unis après sa condamnation. Connaissant les réticence d’Apple quant au partage des données de ses usagers, les autorités américaines se sont alors appuyées sur une tout autre méthode. Selon les informations rapportées par Cublic, le FBI a utilisé le boitier Graykey, développé par Grayshift, une entreprise fondée par un ancien employé d’Apple. Vendue aux alentours des 30 000 dollars, ce n’est pas la première fois que cette technologie fait parler d’elle. En effet, la société s’était déjà fait remarquer par sa capacité de déverrouiller un iPhone dans un délai compris entre 2 et 72h. Si avant cela ne concernait que les mobiles évoluant sous iOS 12, il semblerait qu’après plusieurs mises à jour, les dernières versions soient également concernées.
Apple refuse toujours de collaborer avec les autorités
Il s’agit là d’un gros coup dur pour Apple, qui assiste au crack de son tout dernier smartphone : l’iPhone 11 Pro. D’autant plus que la firme américaine est incapable de définir d’où parvient la faille. C’est alors à l’aveugle que le constructeur mobile tente de corriger le problème. Un nouveau bras de fer d’Apple contre les autorités qui souhaitent pousser l’entreprise à créer un « backdoor » leur donnant accès à certaines informations lors d’une enquête. Ce mercredi, Donald Trump a par ailleurs démontré son mécontentement compte aux réticences d’Apple. Celui-ci a tweeté : « Nous aidons Apple tout le temps pour le COMMERCE et plein d’autres problèmes, et pourtant ils refusent de déverrouiller les téléphones des tueurs, des dealers et autres criminels violents. Ils ont intérêt à collaborer pour aider notre grande nation, MAINTENANT ! RENDONS À L’AMÉRIQUE SA GRANDEUR. »
Si jusqu’à présent le constructeur montrait son désaccord contre un système qui risquerait de mettre en danger l’écosystème de ses mobiles ainsi que les données personnelles de leurs utilisateurs, finira-t-elle par céder sous la pression ?