Une nouvelle polémique frappe Huawei de plein fouet ces derniers jours. La marque a perdu son égérie Antoine Griezmann. Des soupçons de participation aux répressions à l’encontre des Ouïghours.
D’après un article rédigé par le Washington Post, le constructeur chinois Huawei serait impliqué dans la création d’une technologie de développement de reconnaissance faciale. Le but aurait été de soutenir la start-up Megvii dans une application permettant de déterminer l’age, le sexe ainsi que l’origine ethnique d’une personne. Le logiciel fournissait des « alertes de présences d’Ouïghours ». En réponse à cela, le principal ambassadeur de la marque en Europe, Antoine Griezmann a cessé sa collaboration avec Huawei invitant celle-ci à prendre des mesures. Des accusations dont se défend la marque chinoise par un communiqué.
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La situation du constructeur chinois n’est pas au beau-fixe dans l’Occident. Handicapé par de lourdes sanctions venant des Etats-Unis qui empêche la marque d’exploiter Android, de nouvelles polémiques viennent s’agglomérer autour de celle-ci. Des accusations venant d’un papier du Washington Post suggèrent que Huawei a aidé au développement d’une technologie de reconnaissance faciale sur le territoire chinois. L’objectif était de fournir des alertes d’une présence Ouïghours. Le constructeur par la voix de son porte parole en France dément fermement toute implication par ce communiqué envoyé à plusieurs sites.
« Nous ne développons pas d’algorithmes ou d’applications dans le domaine de la reconnaissance faciale mais uniquement des technologies à usage général qui se fondent sur les normes internationales en matière d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle. »
Le mal est fait pourtant puisque Antoine Griezmann s’est désengagé de son contrat avec la marque. Par le biais d’un message relayé sur ses différents réseaux sociaux, et demande à Huawei d’engager des actions concrètes pour condamner la répression de masse contre cette communauté.
Source : Washington Post