En 2014, les opérateurs ont investi la somme de 2,2 milliards d’euros dans le but de faire progresser leurs propres réseaux de téléphonie mobile. Mais pour le futur, l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes) a décrété que les opérateurs, en particulier Orange, Bouygues Telecom et SFR devront faire de gros efforts pour que leurs réseaux soient à la hauteur des espérances de la police des télécommunications. C’est la bande des 800 MHz qui est visée en particulier car elle permet d’offrir une meilleur qualité de propagation pour la 4G.
Plus d’effort hors des grandes villes
C’est hors des grandes villes de France que cet effort devra être fourni. Plus précisément dans les zones « peu dense » qui représentent 18% de la population et 63% de la surface du territoire métropolitain. En Janvier 2017, les 3 grands Orange, SFR et Bouygues Telecom devront avoir couvert 40% de la population en 4G, 90% d’ici 2022 et 97,7% d’ici 2027. Selon les données de l’ARCEP, on sait aujourd’hui que Bouygues Telecom et SFR ne couvrent chacun qu’environ 1% de la population tandis qu’Orange en couvre 25%. Cela fait une sacrée différence c’est pourquoi l’Autorité stipule qu’elle sera « particulièrement vigilante au respect de l’obligation qu’ont ces opérateurs de couvrir 40% de la population de ces zones peu denses d’ici janvier 2017″. Si l’opérateur Free n’est pas évoqué dans cette affaire, c’est parce-qu’il ne détient pas de droit d’utilisation sur la plage de fréquence 800 MHz.
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