Depuis l’arrivée des smartphones dans notre quotidien, nos habitudes ont complètement changé. A tel point, que certains n’arrivent plus à s’en passer, même la nuit.
Le smartphone est l’une des rares technologies qui a eu un tel impact sur notre façon de vivre. Il a réussi à modifier notre façon de penser et de faire. La moindre petite notification et nous voilà partit dans notre monde virtuel.
40% des Français ne lâchent pas leurs écrans la nuit
C’est en décembre 2015, que l’institut de sondage Opinion Way dévoile les résultats d’une étude qu’elle a menée sur la relation entre les personnes et leurs smartphones. Le constat peut faire peur : 4 Français sur 10 utilisent leur smartphone, tablette ou ordinateur dans leur lit, avant de s’endormir. Cette habitude a forcément des conséquences sur le sommeil.
Ce vendredi 18 mars a eu lieu la 16ème journée du sommeil qui était sous le signe des nouvelles technologies. A cette occasion, une enquête a été faite pour connaître les habitudes des consommateurs. La moitié des personnes avouent ne pas éteindre leur smartphone la nuit, elles le laissent allumé ou en veille. Ils affirment également être réveillés « chaque nuit, souvent ou parfois » par des notifications.
Le constat ne s’arrête pas là. Sur cette moitié de personnes réveillées, 92% consultent « toujours » leurs messages. 79% répondent « aux messages dès réception », ce qui démontre l’addiction portée aux smartphones. Pendant le repos ou les vacances, 36% de personnes consultent leurs téléphones au lit et 39% le font durant les jours travaillés (étudiants et actifs).
Les 18 – 34 ans sont les plus accros au smartphone. Quant aux 18 – 24 ans qui utilisent les écrans au lit, ils ont plus de difficultés à trouver le sommeil durant les jours travaillés que les autres. Les experts affirment que la lumière perturbe l’horloge biologique et ne donne pas accès à un sommeil récupérateur. Ils éteignent donc 40 minutes plus tard que les autres et récupèrent le week-end.
Qu’en est-il pour les vacances ? 80% des personnes interrogées affirment être prêt à se déconnecter de toutes les technologies mais 18% ne le font jamais.