Smartphone : ne pensez pas que lecteur d’empreintes rime forcément avec sécurité

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Lecteur d'empreintesUn nouveau rapport remet en question la confiance quasi absolue que l’on accorde au verrouillage d’un terminal par le biais d’un lecteur d’empreintes digitales.

De nos jours, des centaines de millions d’utilisateurs ont recours au lecteur d’empreintes digitales de leur smartphone pour protéger leurs données. En tout cas, il s’agit d’une solution pratique par rapport à l’utilisation d’un mot de passe. Une simple pression du doigt suffit à déverrouiller le mobile afin d’accéder aux menus ou encore d’effectuer un achat en ligne. En bref, ce protocole de dernière génération a considérablement modifié la manière dont on se sert de nos téléphones portables. Mais le lecteur d’empreintes digitales est-il réellement fiable ?

Le lecteur d’empreintes digitales moins efficace

Le lecteur d’empreintes digitales est-il vraiment sécurisé ? Voilà une question qui mérite des explications pertinentes. En tout cas, une étude des universités de New York et du Michigan présentée la semaine dernière révèle certaines brèches de sécurité liées à cette nouvelle technologie. Pour parvenir à leurs conclusions, les professeurs Nasir Memon et Arun Ross, qui ont été assistés par leur post-doctorant Aditi Roy, ont testé différentes technologies de reconnaissance. Et selon eux, il existe certaines techniques qui permettent de détourner la sécurité à l’aide de fausses empreintes. Ils ont même constitué un ensemble appelé MasterPrints englobant plusieurs empreintes artificielles, se faisant passer pour des vraies près de 65 % du temps. Quoi qu’il en soit, cette étude est à prendre avec des pincettes dans la mesure où les expériences n’ont pas été effectuées sur des vrais smartphones utilisés par des clients. « Ce n’est très certainement pas aussi inquiétant que cela le prétend être, mais c’est tout aussi mauvais (…) Si je veux juste prendre votre téléphone et utiliser votre Apple Pay pour acheter des trucs, si j’y arrive une fois sur dix, c’est un mauvais ratio… », précise le professeur Andy Adler de l’Université de Carleton.

Que pensez-vous de cette étude ?

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