La Russie se serait servie d’un malware Android pour surveiller l’armée ukrainienne

0

iphone-hacker-russie

Depuis le début de la crise en 2014, c’est un climat de méfiance qui règne entre Kiev et Moscou. La Russie est militairement présente aux côtés des séparatistes du Donbass. Tout récemment, des spécialistes de la cybersécurité affirment qu’elle aurait en outre espionné l’armée ukrainienne à l’aide d’un malware Android.

Les victoires militaires ne s’obtiennent plus uniquement sur les champs de bataille. En amont, les services de renseignements se démènent pour anticiper les actions et les stratégies des forces ennemies. Théoriquement, la Russie et l’Ukraine ne sont pas en guerre déclarée. Mais les affrontements entre les soldats gouvernementaux et les séparatistes du Donbass démontrent parfaitement le contraire ; d’autant plus que ces derniers acteurs sont téléguidés par Moscou. Puis, il y a cette enquête réalisée par CrowdStrike, une société américaine spécialisée dans la sécurité informatique. Elle accuse le Kremlin d’avoir utilisé un malware Android pour espionner l’armée ukrainienne. Bien sûr, il s’agit d’une accusation particulièrement grave, d’autant plus que les relations de la Russie avec l’Ukraine, mais aussi avec les États-Unis ne sont pas au beau fixe. CrowdStrike en est parfaitement consciente et étaye ses allégations par un rapport d’enquête de onze pages.

Les Russes auraient baptisé le malware Android en cause FancyBear

 FancyBear aurait donc été utilisé pour infecter une appli mobile Android que les militaires ukrainiens se seraient servis pour cibler plus rapidement les objectifs ennemis. Le malware en question aurait aussi permis de récolter un important nombre de données militaires. D’après le rapport, « Un tel outil a le potentiel de mettre en lumière la composition et la hiérarchie d’une unité, de déterminer ses plans et même de trianguler sa position approximative. Ce type d’analyses stratégiques permet d’identifier les zones dans lesquelles les troupes opèrent et de définir les atouts prioritaires dans ces zones pour les futures opérations. »

Manifestement, les théories du complot ont de plus en plus d’adeptes. Après tout, les Russes sont des boucs émissaires idéaux pour les crises ukrainienne et syrienne, entre autres.

Ce serait aussi le Kremlin qui aurait porté D. Trump à la Maison Blanche ?

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here