Les projets informatiques de l’État dévoilés

0

câble d'accès internet

Accusé par le sénat de son manque de transparence concernant ses dépenses informatiques, l’État a mis en place un site qui permet de s’informer sur ses projets SI.

Le SGMAP (Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique), un service rattaché à la primature, a mis en ligne depuis le 18 novembre un tableau interactif qui contient les informations importantes sur les projets informatiques de l’État. Dans ce document, les internautes peuvent vérifier le nom de chaque projet, son objectif, son calendrier de réalisation ainsi que son coût. Le tableau montre sur dans un document unique les 57 projets de système d’information du gouvernement impliquant plusieurs ministères. Il est possible de cliquer sur un lien pour connaitre plus de détails concernant chaque projet.

L’État très actif dans le domaine de la numérisation de ses services

Dans sa publication, le SGMAP dévoile 57 projets de l’État dont 18 sont interministériels. Leur coût global est de 2,29 milliards d’euros. Ces projets sont affublés de nom de code tel que PNR, VITAM, CROCUS, IMOTEP, EXPADON ou encore GUN. À titre d’exemple, FRANCECONNECT, lancé en 2013, permet à des usagers français ou européens (UE oblige) de se connecter à toutes les administrations françaises grâce à un seul bouton. Ce projet est censé être achevé en 2017 pour un coût estimé à 7 millions d’euros. Les responsables précisent toutefois que le taux d’écart budgétaire est de 32 % et le taux d’écart calendaire est de 38 %. Ce qui signifie chaque projet n’est pas à l’abri d’un report d’échéance et d’une révision à la hausse de la dépense. Pour le contribuable, la publication de telles données permet d’avoir un œil sur les initiatives de l’État. Cela permet également de constater l’avancement des travaux. Se sentant observées, les équipes en charge de leur réalisation auront plus de motivation.

Un mot pour le projet SI de l’État ?

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here